sophrologie pour soigner les migraines

Publié le par gernat

~~Réagir contre les migraines

Publié le 13 juillet 2015

« Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille ». Quels rapports entretenons-nous avec nos migraines, leur temporalité ? Souvent une position d’attente et d’anticipation du prochain épisode migraineux, comme un envahissement de soi qui se chronicise et dont il n’est pas facile de s’affranchir. « Mes migraines » et les images intériorisées occupent le champ de conscience (pensées, émotions, comportements, perceptions, somesthésie). La migraine affecte le quotidien social, professionnel et familial. Par Sophie Lebreton, psychologue spécialisée en neuropsychologie et sophrologue

La céphalée migraineuse fait partie des céphalées primaires dite non attribuable à une autre pathologie sous-jacente. Invalidante, elle évolue sur un mode chronique avec des épisodes de crise. Parfois, elle peut se compliquer de céphalées de tension. La présentation de la migraine s’accompagne le plus souvent d’une hémicrânie pulsatile soit une douleur localisée de siège temporal ou sus-orbitaire d’intensité légère, modérée à sévère, souvent d’un seul côté. Elle tend à s’accentuer en cas d’efforts. D’autres symptômes peuvent compléter son installation : des nausées, une intolérance au bruit, à la lumière, une aura visuelle (symptôme visuel réversible avec vision de tâches ou lumières scintillantes, perte de vision, larmoiement), et des symptômes sensitifs inconfortables. Elle peut durer entre 4 et 72 heures, en moyenne de 12 à 24 heures avec récupération en fin de crise. Le diagnostic de migraine est posé par l’examen clinique du médecin. La neurophysiologie de la migraine est complexe avec diverses activations étendues dans le cerveau. L’hypothèse souvent avancée est celle d’un état d’hyperexcitabilité anormale de certains neurones, soit génétique, soit environnementale, d’un possible dysfonctionnement du contrôle de la douleur au niveau de notre cerveau, de phénomènes neuro-inflammatoires et de vasodilatation. En schématisant, retenons l’implication du Cortex cingulaire antérieur, région du cerveau connue pour ses capacités de modulation de la perception sensorielle, de l’attention sélective, de la génération d’image mentale. Il est connecté entre autres à l’hippocampe (rôle dans la mémorisation) et l’amygdale (rôle dans la réactivité émotionnelle). [...] Retrouvez l’intégralité de l’article dans le n°8 en vente en ligne sur hommell-magazines.com.

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